jeudi 12 mai 2011

Royksopp - What Else Is There

ROYKSOPP - WHAT ELSE IS THERE from martin de thurah on Vimeo.



Me revoilà sur Clips and Geeks après une désertion de plus d’un an... Donc on va parler de Clips & Geeks 2.0 où pour débuter je parlerais de migration de fermes !

Après Caparth North, je balance un autre clip réalisé par Martin De Thurah pour le groupe Royksopp - What Else is There datant de 2005. Il y a beaucoup de similarités dans ces deux clips niveau mise en scène.

Ce mec a un véritable univers graphique, visible en quelques clics en regardant ses clips, courts métrages et autres pubs sur sa page Vimeo.
Dès les premières secondes, on est catapulté dans un univers onirique, quelque par entre le Magicien d’Oz, la Nuit du Chasseur et la forêt de Blanche Neige, en plein conte de « fée ». Quand cette femme se déplace en lévitant dans les rues, cela me rappelle les Etrangers de Dark City ou même l’épisode Hush dans Buffy avec les Gentleman, le côté flippant en moins (quoique les passages dans les maisons désertes). L’aspect « alien » du personnage est encore marqué par le liquide blanc qu’elle perd en flottant (serais ce la sœur de Bishop…). Elle parle de son « maker », son fabriquant, c'est une femme robot créée par une apprentie sorcière que l’on découvre à la fin du clip devant un table couverte de victuailles. Bon niveau compréhension du clip, ce n’est pas encore ça, les maisons flottantes vont-elles rejoindre Dorothy... je m'arrête là :).

Et toujours dans mon trip/tic à trouver des références partout, son travail sur la lumière dans les plans large me rappelle le travail du photographe Gregory Crewdson, avec les rayons de lumières surnaturels, ces ambiances oppressantes. J’en avais déjà parlé sur le précédent clip, je recycle, mais j'adore cet artiste.

Je vous conseille vivement de voir le moyen métrage de Martin De Thurah, il est passé il y a quelques mois sur Arte, Young Man Falling. Ce mec a un vrai sens du cadre pour un "clipeur" mais aussi doué dans la narration sur 45min.

Je reparlerais bientôt de la chanteuse qui a participé au morceau de Royksopp, Karin Dreijer. Elle a sorti un album solo, Fever Ray, qui vaut vraiment le détour. J’ai entendu un morceau de cet album sur un film que j’ai vu hier soir, Les Amours Imaginaires de Xavier Dolan. Une pure merveille la musique, le film un peu plus mitigé.

Voilà, au rythme où je vais, je repost un truc dans 6 mois...

dimanche 31 janvier 2010

The Chemicals Brothers - The Salmon Dance


Gros trip coloré, un mix entre Las Vegas Parano, La Vie Aquatique et Le Monde de Némo.

The Chemical Brothers possèdent une belle brochette de clips depuis 15ans, dirigés par les plus grands : Michel Gondry, Spike Jonze et ceux qui nous intéressent, Dom & Nic...

Dom & Nic sont les spécialistes pour les clips des Chemical qui se rapportent aux drogues et autres hallucinations. Setting Sun (réveil difficile pour une fille après un bad trip qui se remémore sa soirée), Hey Boy Hey Girl (où l'on voit à travers les yeux d'une fille, une boite de nuit remplie de squelettes), Believe (un mec halluciné se fait poursuivre dans les rue de Londres par un bras robotique géant, flippant), The Test (face à face d'une jeune fille avec une baleine qui se poursuit dans du grand n'importe quoi sur une plage, j'en reparlerais) et celui-ci, The Salmon Dance...

Un jeune en plein défonce se retrouve devant son aquarium et assiste à la Danse du Saumon, enseigné par Fatlip, Sammy le Saumon... et un poisson porc-épic à la beatbox... culte!

"Hello boys and girls, my name is FatLip, and this is my friend, Sammy the Salmon. Today we're gonna teach you some fun facts about salmon and a brand new dance"

Donc que dire, je suis fan de la musique, du poisson beatbox, des hippocampes qui font une danse bien psychédélique et du chat noir qui choppe le poisson trop gourmand.

En prime, on apprend un truc en écoutant les enseignements de Sammy, sa famille se base sur l’ odorat sur les courants des océans, les marées, l'attraction gravitationnelle de la lune pour retrouver leurs eaux d'origine... intéressant non?

samedi 30 janvier 2010

Bright Eyes - First day of my life



John Cameron Mitchell, réalisateur de Shortbus et Hedwig and the Angry Inch nous livre ici un clip bien indépendant comme ses films, avec une belle brochette de comédiens (...inconnus), on y retrouve un des persos de la série The L Word, Max.

Ici, pas de prouesses techniques ni de délires visuels, mais une idée assez simple qui dégage pleins d'émotions. Sous forme de confessionnal, le réal filme des gens assis sur canapé en train d'écouter le morceau de Bright Eyes. On observe les réactions de gens seuls, de veufs, de couples (jeune, vieux, hétéro, homo), d'une femme enceinte ou d'un chien...

Ça peut paraitre un rien cliché, pleins de bons sentiments (le jeune couple qui à la fin fait des cœurs avec leurs mains...), mais le texte est vraiment beau et l'interaction des gens entre eux et avec la musique fonctionne à merveille.

"I think I was blind before I met you"
"I'm glad I didn't die before I met you."

dimanche 24 janvier 2010

Carpark North - Human


Encore une vidéo bien tordue, réalisée par Martin de Thurah.

J'aime beaucoup ce clip, mais franchement, je n'ai rien compris, surtout en rapport aux paroles. Human after all...
Des enfants s'éclatent dans une école à danser de manière étrange, limite en transe (les prémices de la tecktonik?), s'habillent fashion, explosent des salles de classe, enfin des humains après tout...

Le réal s'essaye à pas mal d'effet "clipesque": ralentis, accélérés, tremblements de la caméra, images tournées à l'endroit puis passées à l'envers qui donne aux mouvements de danse un côté encore plus étrange.
J'aime beaucoup les dessins qui apparaissent à la craie sur le tableau, l'envol des enfants dans la grande salle de sport, vers l'ultime affrontement, le gamin accroché au porte-manteaux... Mais dans l'ensemble, il est très étrange, surtout durant les refrains, avec notamment les plans sur les mains tétanisées et les plans de la circulation sanguine...

L'esthétique froide du clip m'a rappelé le fabuleux film Morse, qui oh grand malheur, va avoir droit à son remake américain, triste monde tragique.


Ce réal a un grand sens du cadre. Regardez plutôt la pub qu'il a fait pour Ikea, chaque plan est un tableau avec un éclairage à tomber par terre, qui me rappelle le travail du photographe Gregory Crewdson (un lien vers une vidéo qui montre le travail de ce photographe dont je suis fan).
Cette pub a réussi à m'émouvoir en quelques plans...

mercredi 20 janvier 2010

The New Pollutants - How Big Birds Got Their Colours


Voilà ce qu'il se passe dans notre estomac, ça donne moins envie tout de suite de se soigner!

Quatre séquences de médicaments qui se décomposent dans l'eau, pas grand chose à dire de plus sur ce clip, moi je trouve ça beau, une petite oeuvre d'art, et vous?
Le 2ème médoc à un bel effet "coton" en explosant, et pour le dernier, on est proche des images d'une éruption solaire, rien que ça.

mardi 12 janvier 2010

Liars - Plaster Casts of Everything

Je préviens, le clip est un peu dérangeant, bien glauque comme je les aime :).


Voici le lien youtube, pour avoir le clip sans la désynchro au niveau du son, je n'avais pas de lien direct.
http://www.youtube.com/watch?v=s-r8HWri41s

Voilà un peu comment je procède pour regarder des nouveaux clips, je remonte avec le travail d'un réalisateur, ça me permet de découvrir de nouvelles musiques. Là, je suis parti sur les clips de Feist, et je suis tombé là-dessus...

Le clip est réalisé par Patrick Daughters, le papa du clip ultra coloré et chorégraphié de Feist, 1, 2, 3, 4… Là il change totalement de registre pour nous servir un clip bien punk, dans la lignée des films de David Lynch, on est en plein dans Lost Highway. Avec tous ses mouvements de corps saccadés (les zombies nus au bord de la route), son travail ressemble aussi beaucoup au visuel des clips de Chris Cunningham, le numéro un des clips barrés (Rubber Johnny).

Le réal utilise la retro-projection sur le chauffeur et sa passagère, en superposant des visages ou des corps de femmes nues sur le chanteur, ça donne un côté assez dérangeant.
Le chanteur crache de la lumière durant le refrain, idée que le réalisateur va reprendre pour son clip de Grizzly Bear - Two Weeks...

jeudi 17 décembre 2009

Unkle – Heaven


Attention, chef d’œuvre!!
Pour ceux qui n’accrochent pas au début, faites un saut directement à 2min42s :)

Le dernier Spike Jonze est sorti au cinéma aujourd’hui, Max et les Maximonstres. En attendant de voir ce qui s’annonce comme une vraie merveille, je me suis "rematé" un des derniers clips qu’il a réalisé pour Unkle, Heaven.

Cette vidéo a 2 versions. La première a été tournée il y a deux ans, pour un documentaire promotionnel sur le skate, "Fully Flared" pour la marque de chaussure Lakai. Cet extrait sert de générique d’intro, monté sur le morceau Lower Your Eyelids to Die With the Sun de M83, morceau super planant, comme le reste de leur musique que je vous conseille. Le clip est composé d’extraits vidéo de skateurs en slow-motion, avec le décors qui explose autour d’eux.

Explosive skateboarding in slow motion
envoyé par _006-serie-TS_. - Découvrez les dernières vidéos de sport.

Pour le nouveau clip, un an après Spike Jonze recycle sa vidéo, l’a remonte et surtout ralenti l’image encore plus. Les mouvements de caméra sont magnifiques en très gros ralenti, notamment avec le premier skateur qui traverse le mur, on a l’impression qu’il s’envole. Quand j’ai vu ce clip pour la 1ere fois, j’ai un peu "tiqué" sur les images du début, sans s’avoir où il allait, ça ressemble à du Gus van Sant, à filmer des skateurs au ralenti, point… Dès que le mec s’éclate contre mur, ma mâchoire est tombée et je suis resté en admiration jusqu’à l’explosion finale, où l’on sent véritablement le souffle dans le dos du skateur.

Spike Jonze est avant tout un vidéaste dans le monde du skateboard où il a fait ses débuts et un des producteurs de la série Jackass. Il y a ce côté Jackass dans ce clip avec des explosions et des chutes "faites par des skateurs professionnels". Pour le côté "bigger" de la vidéo, Jonze utilise pour l’explosion finale du... napalm pour faire sauter l’escalier en bois, sans trucage numérique, avec le pauvre skateur qui doit être parfait niveau timing pour son saut (il y a une vidéo making-of qui traîne sur le net). Il faut aussi voir le mec qui se retrouve submergé par l'énorme nuage de fumée suite à l’explosion durant son saut (magnifique lumière avec le soleil couchant).


Une petite pub pour finir pour vous montrer le talent de ce mec, qui avec Michel Gondry fait parti des réals les plus créatifs de ses dernières années. C’est une pub pour Adidas qui passait à la TV il y a 5-6 ans. C’est un énorme trip, un peu comme son premier film, Dans la peau de John… On retrouve l'univers des clips de Bjork. La musique est de Karen O, l'ex-compagne de Spike Jonze…

Adidas_1Intelligence Level 1.1
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